vendredi 30 janvier 2015

[Music] Christopher Maloney chante "The Rose" (Bette Midler) à X Factor UK

Je ne suis pas une grande fan de X Factor, Britain's Got Talent ou tout autre émission du même acabit. Je l'avoue, je ne regarde jamais et encore moins quand je vois des vidéos passer sur mon fil d'actualité Facebook. Il y a de très belles choses, d'autres rigolotes mais je ne sais pas, voir monter sur scène des amateurs, ça me terrifie. Je m'imagine à leur place : être sous le feu des projecteurs, filmé et jugé... l'angoisse. 

Ce matin quand j'ai vu un petit article sur Facebook parlant d'un type plein de trac qui est monté sur la scène de X Factor UK et a scotché les juges et le public, bizarrement j'ai regardé et écouté (oui, je suis imprévisible). 

C'est l'histoire de Christopher Maloney, un mec de Liverpool à l'accent à couper au couteau, 34 ans et vivant avec sa grand-mère pour s'occuper d'elle. Cela fait plusieurs années qu'il pense à envoyer sa candidature à X Factor mais tout le monde le décourage : chanter, c'est pas un métier. Sa granny est pourtant à fond avec lui et va le convaincre de s'inscrire en 2012 (oui, je débarque...). Tremblant de nervosité, Christopher arrive sur la scène de l'émission et a du mal à répondre au question et tenir son micro. Cauchemar. Mais quand il se met à chanter "The Rose" de Bette Midler, la chanson des funérailles de son grand-père, le temps s'arrête un peu, tout le monde retient sa respiration. Et personnellement des frissons me traversent et mes yeux s'humidifient quelque peu...



Une belle découverte donc. Et j'avais besoin de la partager avec vous. 

lundi 19 janvier 2015

[Pic] La photo du jour

Quand on se balade le long de la Tamise...
Une photo publiée par Cindy-Lee Mellor (@cindyleemellor) le

dimanche 11 janvier 2015

[History] La Grande Peste de Londres (pour les Nuls) // The Great London Plague (for dummies)

Et si, pour commencer l'année intelligemment, nous parlions un peu d'Histoire ? Sortez vos cahiers et écrivez en titre :

Let's start the year with some History :

"La Grande Peste de Londres" // ''The Great London Plague'' 


Ceci est un docteur de la Peste. Pour moi, c'est un film d'horreur ambulant // That was a doctor. For me more like a horror movie

Remontons en 1664. Londres est une ville et un port marchand important où de nombreux bateaux font escale. C'est d'un navire en provenance des Pays-Bas que l'on dit que la Peste est arrivée. Elle se propage d'abord timidement pendant l'automne-hiver mais seulement dans les bas-quartiers, chez les pauvres, là où on ne remarque pas forcément une mort bizarre d'une autre tant la mortalité est importante.

Let's go back to 1664. London's a huge city and commercial port. It's on a ship from the Netherlands that the plague arrives, spreading slowly in the slums during autumn/winter...But no ones really notices as death is already quite important in those parts of the capital. 

Pourtant, la peste bubonique, c'est pas joli à voir. Pustules remplies de pus, tachycardie, septicémie et autres trucs dégueux en "ie"...

However, bubonic plague symptoms are not nice to see. Pustules full of pus, tachycardia, septicemia... and other disgusting things finishing in ''ia''.

(Très) bizarrement le printemps et l'été 1665 sont chauds-bouillants... La Mort Noire prolifère et s'insinue partout (ou presque). Bien sûr, ce sont les populations démunies qui en font les frais car vivre aux côtés des rats et dans des rues pleines de caca n'aident pas... Les autorités londoniennes préfèrent alors les laisser dans leur crasse et leurs bubons en condamnant d'une croix rouge et de chaînes sur les portes toutes les maisons touchées par la maladie. Les seuls pouvant entrer sont les médecins et les "infirmières" qui, de toute façon, ne peuvent plus faire grand chose pour eux.

Very weirdly, Spring and Summer of 1665 are super hot. Plague is everywhere... or almost. Of course, poor people living among rats and poop are highly touched. London authorities decide then to leave them die, putting a red cross and chains on their doors. The only ones trying to help them are doctors and ''nurses'' even though it's already too late. 

Les plus riches et la famille royale sont comme les rats (encore), ils quittent le navire (ou plutôt Londres). Mais les routes deviennent vite saturées et pour sortir de la ville, il faut un certificat de bonne santé. Un laisser-passer qui va devenir plus recherché que l'or... 

Rich people and the royal family are obviously leaving the city. But roads get quickly crowded and they need a certificate acknowledging their good health. A certificate costing a lot...

Le pic de l'épidémie est atteint en septembre tant la chaleur est extrême. On recense alors 6 000 victimes par semaine... En 1666, Londres finit sur les genoux, ravagée. Elle a perdue 20% de sa population.

The peak of the epidemic is reached in September. 6 000 victims a week. London is on its knees. 20% of its populaton is gone. 

Ironiquement, c'est le Grand Incendie la même année qui va éradiquer définitivement la maladie...

Ironically, it's the Great Fire the same year that is going to stop the Black Death...


"Ring around the rosy" est une comptine très populaire au Royaume-Uni mais ne vous fiez pas à son air gai et enfantin. Lisez les paroles. // Read the lyrics of ''Ring around the rosy''...

vendredi 2 janvier 2015

[Movie/Musical] Billy Elliot

Pour bien commencer l'année, j'ai envie de vous proposer un article sur mon film favori, le 1er du Top Ten, celui qui bat tout le monde haut la main, celui que j'emporterais sur une île déserte, celui qui me fait frissonner tout partout, l'inclassable, le mythique... Billy Elliot. 

Today, let's talk about my favourite movie, the one I would take on a desert island, the one that gives me too much feelings, the wonderful, the incredible, the fantastic BILLY ELLIOT ! (applause)




We love to boogie 

Pour ceux qui ne l'auraient pas vu (SHAME.ON.YOU) et/ou qui vivraient dans une grotte (ce qui expliquerait pas mal de chose), je vous fais un résumé : 

Billy Elliot est un petit gars de 11 ans qui vit dans une ville minière du nord de l'Angleterre des années 80. Sa maman étant décédée, il vit avec sa grand-mère, son grand frère Tony et son père, tous deux mineurs... en grève. C'est l'ère Thatcher et la Dame de Fer a décidé de fermer de nombreuses mines, se heurtant aux mineurs en colère. La famille a peu de moyen mais le père trouve toujours un peu d'argent pour que Billy prenne des cours de boxe. Ce que le jeune garçon déteste. Un jour, il tombe sur un cours de danse classique et, poussé par la professeur, il s'entraîne clandestinement et découvre sa vocation : il sera danseur étoile. Mais dans un contexte aussi dur, il ne pouvait que se heurter à l'incompréhension et à la fureur des hommes de la famille...

For those who haven't seen it yet (shame on you, cavemen), here's a quick summary.

Billy Elliot is an 11-year old boy living in an English mining town in the 80s. His mum dead, he lives with his granny, his dad and his older brother, both miners on strike. Thatcher is reigning on the UK and has decided to close lots of mines condemning workers to poverty. The family is poor but the father always finds some money for Billy to take boxing lessons. But Billy hates it and instead choses to learn classic dance secretly. Something that the men of the family are not ready to accept...


Premiers émois avec les Clash

J'ai vu ce film à sa sortie, quand j'avais 12 ans, avec ma classe d'anglais du collège. Alors que tout le monde rigolait et ne s'en souciait pas vraiment, moi, il m'est resté gravé dans la mémoire et dans le cœur.

Déjà, le contexte historique me file la chair de poule. Les gens qui en chient pour garder leur travail, qui luttent, qui sont en colère, ça me prend aux tripes. Ensuite, Billy est un exemple de courage et de persévérance. Ce n'est pas son père, son frère et les gens bien pensant qui vont l'empêcher d'atteindre son rêve. Puis il y a le moment où Tony se fait poursuivre par la police, et quand il se recueille sur la tombe de sa mère, et quand son père le regarde partir en bus... Et puis il y a la bande-son. 

Si je devais résumer ce film en un mot, je dirais juste ÉMOTION.

I first saw that movie at its release when I was 12 and with my English class. When everybody was laughing and not caring it just stayed in my mind and heart. The hstoric context is giving me goosebumps, all those fights, that misery, the political power... Then Billy is an example of bravey. He just doesn't care about what other think of him. And then the big brother being chased by the police, and Billy on his mum's grave, and the dad looking at him on the bus... And the music. Too much feelings.
À 12 ans, j'étais aussi tombée amoureuse de Jamie Bell. J'avais tout compris. / At 12, I fell in love with Jamie Bell.

Étant à Londres, je ne pouvais pas ne pas aller voir la comédie musicale. J'avais peur, je l'avoue, d'une pâle copie. Mais non. L'acteur jouant Billy est parfait, les danses sont merveilleuses, les musiques prenantes (c'est du Elton John !), l'émotion est là. Si vous êtes de passage, Billy Elliot est un arrêt obligatoire.

Living in London, I obviously went to see the musical. I wasn't disappointed at all. It's not exactly the same but everything is there. A must watch.


No you won't fool the Children of the Revolution, no no no

jeudi 1 janvier 2015

[London] Pétiller des yeux avec le feu d'artifice du Nouvel An de Londres

Si hier à minuit vous avez loupé le fameux feu d'artifice de Londres parce que :

a) vous travailliez le lendemain (le 1er janvier. À 8h. Comme moi)

b) vous n'aviez pas de ticket pour y assister (à 10£ pour 10mn de spectacle, ça fait chéros)

c) vous étiez trop fatigué et/ou bourré pour grimper une colline et l'admirer de loin

d) vous étiez trop occupé avec votre propre feu d'artifice dans votre jardin avec vos amis (les anglais sont friands de pétard pour n'importe quelle occasion)

e) vous n'étiez tout simplement pas à Londres...

Voici une petite session de rattrapage :



Et bonne année 2015, lecteurs (et fans) adorés !