jeudi 31 juillet 2014

[Serie] "Whitechapel"

Jack l'Eventreur et moi, c'est une grande histoire d'amour. Pas que je sois psychopathe, nécrophile ou même morbide mais disons que son histoire me fascine. Ouais, ça me fascine qu'un type puisse tuer (déchiqueter serait plus juste) plusieurs femmes sans que la police ne le retrouve et qu'aujourd'hui encore, personne n'ait la réponse à cette énigme. J'ai beau lire, regarder film, série et documentaire, je ne suis pas plus avancée qu'une historienne. Jack l'Eventreur est mort et a emporté son secret dans la tombe ce connard.

Un jour, en cherchant une série que je pourrais me mettre sous le dentier, je suis tombée sur "Whitechapel". En bonne ripperologue à la noix que je suis, ce titre m'a interpellé. Whitechapel, c'est un quartier de l'East End de Londres, très mal famé pendant des siècles et bien sûr, là où a sévi Jacko en 1888. 

Plus sexy que Columbo (je parle de Rupert Penry-Jones, merci)

Oui mais voilà, là où la série "Whitechapel" est innovante, c'est qu'elle se déroule au 21ème s. Avec Jack l'Eventreur ?!? Mais nan, un copycat !

La série est composée de 4 saisons et 18 épisodes au total. La 1ère saison suit l'inspecteur Chandler (Rupert Penry-Jones - hiiiiiii), fraîchement débarqué au commissariat de Whitechapel et enquêtant sur des meurtres bizarrement semblables à celui de l'Eventreur. Il sera aidé par une équipe sceptique et pas franchement motivée par ses techniques et ses idées. Embourbé dans une enquête difficile, l'inspecteur fera appel à un historien spécialisé dans les crimes ancestraux...

La saison 2, se concentre, elle, sur des descendants des frères Kray, des gangsters des années 1950-60.

Pour la saison 3, 2 enquêtes : une première relative aux meurtres de Ratcliff Highway (1811) et à l'affaire des torses retrouvés dans la Tamise (beurk) et une autre sur un foufou échappé d'asile et fan de "London After Midnight", film d'horreur des années 20.

Dans la saison 4, c'est la chasse aux sorcières...

BREF. Mélez Histoire, police, mysticisme et personnages attachants mais énigmatiques et vous vous retrouvez avec Whitechapel. 

Seul bémol : ITV n'a pas cru bon de commander une 5ème saison. #lolilol


mercredi 30 juillet 2014

[London] Avoir Londres à ses pieds en visitant le Gherkin

Il y a presque un an de ça, j'ai eu la chance d'entrer dans le Gherkin. Et pénétrer dans un cornichon de verre, c'est pas donné à tout le monde !


Le Gherkin, c'est ce gratte-ciel de la City, tout en verre et ayant la forme d'un suppositoire (pour les anglais, c'est un cornichon. Décidément, nous ne nous entendrons jamais...). En vrai, il s'appelle 30 St Mary Axe mais c'est pas marrant comme nom.

Il est 10h, c'est la 2ème journée des Open Houses (journées du Patrimoine) et il y a une queue de plusieurs kilomètres slalomant autour des buildings de la City... Tout ça pour entrer dans le fameux Gherkin. 4 heures et trente longues et douloureuses minutes plus tard, nous approchons de l'entrée. Va-t-on vraiment poser un pied à l'intérieur de ce bâtiment emblématique et normalement réservé aux employés ?!

OUI !

On prend l'ascenseur (sous bonne escorte) et nous montons plus d'une trentaine d'étage en quelques secondes (on se serait cru dans l'ascenseur de verre de Willy Wonka sauf qu'il n'était pas en verre, that sucks). Et là, TANTANTAN ! Londres, étale ses richesses sous nos mirettes ébahies et, accessoirement, sous nos pieds. Vue à 360° du haut du 36ème étage, on se dit qu''on a de la chance. Le temps est maussade mais ça n'apporte qu'un peu plus de magie et de mystère à la ville de mon cœur.

Carte postale du ciel


Londres, la belle, l'énergique, l'historique, la merveilleuse Londres (sors de ce corps Stéphane Bern !)

Peut-être aurez-vous la chance de pouvoir visiter le Cornichon en septembre prochain. En attendant, et si vous avez le portefeuille aussi garni que Rothschild, vous pouvez acheter le Gherkin pour la modique somme de 650 millions de livres. 

lundi 28 juillet 2014

[Travel] Au pays des Vikings en folie - Oslo (jour 2)

Dimanche. Le soleil est levé depuis 3 bonnes heures (s'est-il seulement couché ?) quand on décide de faire pareil. Ce matin, direction le fjord et plus précisément, la péninsule de Bygdøy.

Il fait déjà chaud et, après une petite marche matinale et un petit-déj de roi composé de Pépitos norvégiens, on embarque sur la Croisière de l'Amour un ferry. On laisse derrière nous le City Hall (mairie à l'allure d'un blockhaus) et le Centre Nobel puis nous voguons tranquillement sur les eaux pour une dizaine de minutes quand tout à coup... Terre ! Terre !!

(La frustration émotionnelle reprend le dessus quand nous devons quitter le navire et laisser derrière nous Øyvind, le nouveau coup de cœur scandinave d'une de mes amies...)

Je croyais que le centre-ville d'Oslo, ses parcs, sa faune et sa flore représentaient le paradis. Je n'avais clairement pas encore vu Bygdøy. Des villas magnifiques (qu'on voudrait habiter) cachées derrière des arbres, la vue imprenable sur le fjord, le calme et la tranquillité... Quand on arrive ici, on voudrait crier "Vive la vie !" (et aussi "Je dois absolument gagner au Loto et venir m'installer ici !").

Nous décidons de visiter le Norsk Folksmuseum, musée du folklore norvégien. On fait pas dans le pipi de chat nous, non non, on va dans le plus grand musée de Norvège (et en plus il est à ciel ouvert) ! Et là, c'est retour dans le passé le temps de quelques heures. Pour environ 11€ le ticket, on s'est prit dans la gueule plus de 7 siècles d'histoire. Des maisons traditionnelles en bois, un apothicaire du début du siècle, des fermes, des villas bourgeoises, un épicier... et on déambule dans les petites rues comme si on habitait là.

Des maisons sympas...

De belles histoires et des anecdotes (vous saviez que la Norvège fabriquait son propre tabac, vous ?), des rencontres inattendues (des femmes en costume d'époque, une laborantine qui parle français...) et au détour d'un chemin et d'une forêt, un âne, un mouton...

Et des intérieurs pas mal non plus !

Tendances printemps-été 1880-1950

On grimpe (c'est une manie le sport chez eux) et là, le clou du spectacle : une église en bois sculpté comme on en trouve presque plus.

C'est de toute beautééé

Il est temps de partir et laisser Bygdøy derrière nous même s'il y a encore plein de choses à découvrir. (Je quitte aussi Asbjørn, serveur du restaurant de fruits de mer et futur mari de mes rêves...). Mais bon, le bus pour nous ramener à l'aéroport part de bonne heure dans l'après-midi, on est des touristes, on doit faire quelques boutiques. Après une bonne glace Lion ingurgitée (pourquoi on n'a pas ça chez nous, hein ?!), on retourne en centre-ville. On a juste oublié que le dimanche à Oslo, c'est pas comme à Londres, les gens ne travaillent pas ! Seules 2 toutes petites boutiques souvenirs aux bibelots franchement kitschouilles sont ouvertes, pensez-y !

16h sonne le glas de notre aventure norvégienne. On dit au revoir aux vikings, au soleil, au fjord, aux forêts de sapins, aux maisons rouges, au drapeau "Neutrogena"... Mais pas adieu ! Comme disait l'autre : "I'll be back !".

dimanche 27 juillet 2014

[Travel] Au pays des Vikings en folie - Oslo (jour 1)

Si y'a bien une chose que j'ai remarqué à Londres, c'est que, en plus d'être une ville cool où il y a environ 10 000 choses à faire tous les jours, elle est super bien desservie si on souhaite aller explorer le monde. Avec 6 aéroports principaux, des centaines de gares et des bus aux quatre coins des rues, si vous ne trouvez pas votre bonheur, c'est que vous y mettez de la mauvaise volonté. Surtout que les prix des voyages sont plutôt abordables (comparés à ma ville de province française où n'importe quel trajet coûte plus de 100€). Bon, on a beau les critiquer, on peut quand même dire merci aux compagnies low cost.

BREF (je m'éloigne du sujet)

J'ai donc trouvé au mois de juin et pour moins de 50£ un billet aller-retour pour Oslo, capitale de la Norvège, le pays du Viking en folie. Oui.


Après 2h de vol avec des vues époustouflantes sur les fjords, mes amies et moi posons le pied en territoire scandinave où 1h de bus nous attend pour rejoindre le centre-ville. On s'en fout, on voit partout des drapeaux "Neutrogena" et les "Norwegian Woods" immortalisées en chanson par nos collègues anglais, les Beatles. 1h, c'est rien.

Je vous épargne les détails "trouver l'auberge de jeunesse-se débarbouiller-se restaurer", on a mieux à faire.

Avec un bon guide (en papier malheureusement), on se dirige vers la rivière Akerselva où nous attendent 2 bonnes heures de marche. Un (long, très long) chemin a été construit sur les rives et permet d'explorer le passé industriel d'Oslo mais aussi sa nature. Ça monte, ça descend, c'est dur, (surtout quand on a dormi 3h la veille), il fait chaud (25-27°C sans un pet de vent) mais franchement, ça en vaut le coup. C'est ainsi que l'on a croisé : des sculptures de cygne-bite, de belles usines à l'ancienne, des cascades, un petit café aux airs de Paradis, une mariée so vintage, des balançoires (pour revenir 20 ans en arrière), des installations artistiques que l'on peut escalader, des gens qui se baignent dans la rivière (se tremper les pieds dans cette eau glaciale est largement suffisant), des gens qui se prélassent dans l'herbe... et aussi des VIKINGS !

La légende urbaine selon laquelle les Scandinaves ont des visages et des corps de dieux nordiques n'en est pas une. Oslo est la ville où l'on compte le plus de beaux mâles au kilomètre carré (c'est scientifique). Même les femmes sont jolies. Ce fut une première journée de grande détresse émotionnelle.


On n'a pas assez marché, allez, on prend le métro (un peu incompréhensible) et on retourne dans le centre ! Direction le Vigelandsparken ! C'est un parc plein (genre bondé) de statues... bizarres. Je dis ça parce que moi et l'art contemporain, ça fait 2. Elles représentent souvent des adultes à poil, hommes et femmes, puis des enfants dans des positions particulières, sautant, faisant voler des bébés et certaines font même très SM mais ça, c'est peut-être parce que j'ai l'esprit tordu. N'empêche que ce parc est beau, rafraîchissant et puis vachement amusant (se faire des couronnes de fleurs et imiter les statues, c'est rigolo).


Pourquoi ?

Après une autre petite heure à déambuler dans les rues où l'on se croirait tour à tour en Italie, à Cuba ou en Espagne, on se retrouve au Palais Royal, le Det Kongelige Slott. De là, on descend un grand boulevard (Karl Johans Gate) et on passe des bâtiments extraordinaires, aux couleurs chaudes et aux statues parfois très originales (je crois qu'ils kiffent les statues). Théâtre National, université, église, grands magasins... et enfin, le fjord !


Il est temps de manger un bout et nous, on a décidé de manger sur le toit de l'Opéra. Oui ça se peut ! Il date de 2008 et a une architecture tout à fait... scandinave. Il ressemble d'ailleurs à un iceberg échoué. C'est tellement futuriste que tu peux monter sur le toit (gratuitement) sans passer par des escaliers (so 21ème s.) mais tout simplement par une rampe qui est aussi un mur de l'Opéra. De là-haut, vue de fifou sur le fjord et la ville.


Un petit bout de paradis

Pour terminer la journée en beauté, on va se peler les miches. Expérience à faire au moins une fois dans sa vie : le bar à glace. Je ne vous parle pas d'aller manger un cône dans un pub mais d'enfiler une parka, des moufles et boire un cocktail dans un bar où tout, absolument tout, est en glace. Les glissades sur les bancs comme les pingouins sur la banquise sont facultatives.

Il est plus de 23h, le soleil ne semble pas vouloir se coucher. Nous, si.

samedi 26 juillet 2014

[Serie] "Death comes to Pemberley"

La mort s'invite chez Jane Austen !

"Death comes to Pemberley" est, à la base, un roman du grand (très grand) P.D. James. Mais la chaîne BBC est aussi un génie et a décidé de l'adapter en une mini série de 3 épisodes. Je ne travaille pas pour la BBC, je ne suis même pas payée pour leur faire de la pub mais je l'affirme haut et fort, ils font quand même de sacrées bonnes adaptations d’œuvres littéraires du XIXème s ! Ah oui, j'vous ai pas dit... Je suis passionnée par les époques georgienne, victorienne et édouardienne. Chacun sa tasse de thé.

Mais BREF, parlons peu, parlons bien.

"Death comes to Pemberley" se déroule 6 ans après le mariage de Mr Darcy et Elizabeth, oui oui, les héros d'"Orgueil et Préjugés" (Jane Austen). Un soir de tempête, un crime est commis dans la forêt de Pemberley, leur domaine. La victime ? Un officier. Le suspect ? Le vilain Mr Wickham, le demi-frère de Darcy, celui-là même qui avait tenté de s'enfuir avec sa soeur, Georgianna. Pourquoi lui ? Il a été retrouvé auprès du macabé et affirme être responsable de sa mort. Mais la vérité est plus complexe que ça et les époux Darcy vont tenter de résoudre ce mystère en essayant de préserver leur réputation.

Le casting pour cette adaptation est topitop : Matthew Rhys, Anna Maxwell Martin ("North & South", "Bleak House"...) ou encore Matthew Goode, tellement bon dans le rôle du vilain mais terriblement séduisant George Wickham...

Je n'ai pas lu le bouquin de P.D. James (mea culpa est, ça va, je l'admets !) donc je ne peux pas dire si l'adaptation est fidèle ou non mais cette mini-série a plusieurs bons points :

- Moi qui me demandait ce qu'il advenait de la vie des époux Darcy et des autres, me voilà récompensée.
- Le mélange du polar et de l'Angleterre Austénienne, ça me parle beaucoup.
- J'avais jamais vu comment se déroulait très certainement un procès à cette époque.
- Wickham est un connard. Oui. Mais quand même...

Je ne vais pas vous donner d'ordre mais regardez-le ! ICI par exemple.


Ambiance Cluedo à Pemberley. Le colonel Fitzwilliam avec le chandelier dans la bibliothèque ? 

[Music] De mignons anglais en costard chantant du Shakira


Oxford + Étudiants + chanteurs a capella + Shakira + medley. Les anglais nous montrent une fois de plus qu'ils ont de l'humour à revendre.

Voilà Out of the Blue, un groupe masculin de chant a capella issu de la prestigieuse Oxford University. Ils chantent (très) bien, dansent plutôt pas mal, ne sont pas dégueux à regarder et nous le prouvent avec leur nouvelle vidéo.

Le groupe nous y fait un remix de 3 chansons de Shakira : "Hips don't lie, "Waka waka" et "Whenever, wherever", accompagné d'une chorégraphie mi-sexy, mi-mignonne mais surtout très marrante.

Le tout est pour la fondation "Helen and Douglas House", un organisme de charité aidant les enfants malades.

Et en plus ils sont hyper généreux...



[London] Se rouler dans les champs de lavande à Mayfield Lavender

La lavande, c'est ma fleur préférée. Ça sent l'été, les cigales, les siestes à l'ombre, le Sud de la France et les souvenirs de vacances. Alors quand j'ai appris qu'à Londres (bon, pas très loin), on peut trouver de grands champs de lavande, j'ai voulu aller me rouler dedans y faire un tour.

Pour ça, il faut se rendre dans le Surrey et plus particulièrement à Mayfield Lavender. Pas difficile, on prend le train jusqu'à West Croydon (une vingtaine de minutes depuis le centre de Londres) puis le bus 166 qui nous amène (après une bonne demi-heure) pile-poil devant plus de 4 000m2 de champs violets. 


Dépaysement total et relaxation garantie. On peut aller pique-niquer sous un gros arbre planté au milieu des champs, jouer aux cartes (ou au UNO !) en reniflant les doux parfums des fleurs, se promener dans les allées et prendre des photos kitschouilles à mort ou acheter des biscuits et une savonnette (à la lavande !) à la boutique souvenir. 

C'est gratuit, c'est ouvert de mai à septembre et ça permet de s'évader le temps de quelques heures. J'aime vraiment Londres...


[Music] George Ezra - "Wanted On Voyage"



George a une voix de crooner américain. George écrit ses chansons sur des petits carnets. George est jeune avec un esprit vintage. George est anglais. George chante des expériences torturées et apaisantes. Et George est frais.

La première fois que j'ai entendu George Ezra à la radio, je me suis dit : "Ce mec a une voix de fou ! Quel est son nom ? *petit coup d'oeil en direction du poste* George Budapest ? C'est rigolo comme nom !". Oui c'est normal, "George" c'est son prénom et "Budapest", c'est le titre de sa chanson... RFM m'a trompé.

Donc George Ezra, ce grand anglais blond de 21 ans, vient de sortir son premier album studio : "Wanted On Voyage". Et il est superbe (l'album, pas George. Enfin si mais c'est pas le sujet). 

Des histoires d'amour, de déchirures et de voyages aux quatre coins du monde sur fond de folk, blues, soul et pop. La voix est puissante, sombre et basse. Les images défilent en écoutant chaque titre. Il n'en fallait pas moins pour que je tombe amoureuse.


"Budapest", par exemple, elle m'évoque des journées ensoleillées et des road trips joyeux.

jeudi 24 juillet 2014

[London] Si les lignes de métro étaient des gens

Tout est né dans l'esprit de la blogueuse Katie Brennan qui s'est posé cette question : à quoi ressembleraient les lignes du métro londonien si elles étaient de vraies personnes ? L'illustratrice Alexandra Bucktin s'est occupée de les amener à la vie. Et le résultat est cliché mais terriblement drôle !

Hammersmith & City :

Un petit con qui trompe sa femme, travaille dans le management et a un signe chinois tatoué sur un biceps.

Circle :

Une jeune diplômée de 20 ans qui trouve que sa vie tourne en rond. Elle a les meilleurs amis du monde mais déteste son boulot où elle passe ses journée sur internet à lire des articles sur les années 90.

District :

Une mamie acariâtre qui s'arrête tous les 2m quand elle fait son shopping et regarde avec désapprobation les gens qui passent en répétant : "C'était pas comme ça de mon temps".

Waterloo & City :

Cette ligne existe-elle vraiment ?

Bakerloo :

Vieux garçon en pantalon de velours monté jusqu'aux aisselles, fasciné par les foires vintage et l'East End londonien même s'il pense ne pas convenir à ce milieu.

Jubilee : 

Jeune homme tout droit sorti d'une école de banque. Adore son pantalon rouge, ses lunettes de soleil et parler avec l'accent cockney même s'il ne connaît pas vraiment l'East End. 

Central :

Poupée Barbie avec 4 couches de fond de teint, 2 paires de faux-cils et faux ongles en plastique. Porte des t-shirts à messages cochons et dit "#lol!!!!!!!!".

Metropolitan : 

Papa épuisé qui travaille à la City et Maman qui fait ses courses à Waitrose et les charge dans son 4x4.

Northern : 

Un gaucho à barbe qui lit le Guardian, a un boulot de rêve et un accent qui fait tomber les filles. Il fabrique sa propre bière et cultive du houblon dans son petit jardin à Highgate.

Overground :

Hipster. Débat si oui non sa barbe est toujours cool tout en tapant un poème sur sa machine à écrire vintage. 

Piccadilly :

Touriste enthousiaste aimant particulièrement Leicester Squares, là où l'âme et le bon goût viennent mourir auprès d'M&M's en plastique.

DLR :

Un gosse de 5 ans qui revient de la foire avec sa pomme d'amour et sa barbe à papa.

Victoria : 

Populaire, belle, amusante et couronnée de succès, elle est universellement aimée de tous.

Mes préférés sont l'hipster de l'Overground et le touriste de la Piccadilly parce qu'ils sont les emblèmes de la ville que tout le monde (ou presque) déteste. Mais c'est cool qu'ils soient là, au moins on a de quoi critiquer. Le plus juste selon moi est celui de la Metropolitan. Pour avoir usé mes fonds de pantalon sur les sièges de la ligne violette et avoir travaillé pour une famille du Nord Ouest, je peux le dire : this is so accurate

#lol!!!!!!!

Qu'en pensez-vous ?


[London] Londres, c'est bien

.... et le reste du monde n'est pas mal non plus !

Fraîche expatriée dans la Perfide Albion, je voue mes week-ends à la découvrir toujours un peu plus (même si je sais qu'elle restera secrète et insaisissable). J'ai beau lui dédier un amour sans borne, je suis aussi ouverte sur le monde et quand les finances le permettent, je m'en échappe pour quelques jours et vais traîner mes guêtres en terre inconnue. 

J'aime aussi prendre des photos même si je ne suis pas Doisneau et qu'Instagram est mon meilleur pote. Le résultat est plutôt pas mal, c'est ce qui compte au fond... 

Quand je suis chez moi et que je n'écris pas, je me perds dans de nombreuses séries et films. Je ne les regarde pas, je les dévore. Et parfois, je lis aussi...

Toutes mes lubies et mes passions, vous les retrouverez ici. Bienvenue !


Gif : Time Out