dimanche 31 août 2014

[London] Comprendre les Guerres et se souvenir des Morts

Pour cela, on part aujourd'hui à l'Imperial War Museum puis à la Tour de Londres.


L'Imperial War Museum se trouve entre Waterloo et Lambeth North, pas hyper loin de South Bank et de son flot de touristes. Si vous aimez l'Histoire et plus particulièrement ses heures sombres, c'est là où vous devez vous rendre.

Ce musée retrace l'histoire du Royaume-Uni dans les conflits mondiaux mais aussi internes. Divisé en plusieurs sections, il comprend un étage sur la 1ère Guerre Mondiale (flambant neuf, célébrations des 100 ans du début du conflit oblige !), un sur la 2nde Guerre Mondiale mais aussi sur la vie d'une famille à cette époque, un autre sur les agents secrets, le MI5, MI6 tout ça (pas de trace de Richard Armitage, Matthew McFadyen ou Rupert Penry-Jones malheureusement), puis le conflit nord-irlandais ou encore la Guerre des Malouines. Des objets de la vie de tous les jours, des tanks, des missiles, des costumes, des médailles, des portraits, des avions, des voitures pulvérisées... De tout de partout, très bien expliqué et interactif avec des documents audio et vidéo. On en apprend jamais assez.


"L'ignorance, c'est le nerf de la guerre". Merci MC Solaar.

Quand on a fini de monter tous les étages, on arrive à l'apocalypse : la section sur l'Holocauste. À chaque fois que je viens, je ne peux pas m'empêcher d'y rester 1h à tout lire, tout regarder, tout écouter. Tout est expliqué, du début des persécutions jusqu'à la fin et la découverte des horreurs. Une maquette d'Auschwitz, des centaines de paires de chaussures laissées par les Juifs, des photos de quelques bourreaux... On en prend plein la gueule. 

Une fois qu'on a un peu mieux compris (mais pas digéré) le pourquoi des conflits, on part à la Tower of London (si vous êtes aussi courageux que moi, il vous faudra environ 45mn de marche depuis l'Imperial War Museum). Depuis début août, des coquelicots en céramique sont plantés chaque jour tout autour de la Tour. Un coquelicot est le symbole d'un soldat du Commonwealth tombé pendant la Grande Guerre. Quand on fait le tour et qu'on voit cette marée rouge, on comprend l'ampleur du désastre. 888 246 poppies. 888 246 vies perdues. La dernière fleur sera plantée le jour de l'Armistice, on se dépêche d'y aller !


Les 2 sont gratuits, vous auriez tort de laisser passer ça.

jeudi 21 août 2014

[Music] Faire son marché punk au "Black Market Clash"

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Joe Strummer. 


1952 - 2002

Joe Strummer, c'est ma source d'inspiration, mon mari spirituel, mon amour de jeunesse. Et accessoirement, c'était lui le guitariste et chanteur des Clash. Mais si, les Clash, le punk, "London Calling", "Should I Stay or Should I Go"...

Aujourd'hui, Joe aurait eu 62 ans et ça m'a donné l'idée de faire un article spécial sur une exposition temporaire sur les Clash que j'ai eu la chance de voir.

C'était l'année dernière, dans une toute petite rue du plein centre de Londres, quelque part non-loin d'Oxford Street, un pop-up store appelé le "Black Market Clash". Peu de place mais rempli d'objets merveilleux et intemporels, faisant partie de la légende Clash. 

Je suis une grande fan du groupe depuis plusieurs années et voir exposé des objets leur ayant appartenu, ça m'a rendu nostalgique d'une époque que je n'ai malheureusement jamais vécue.


Emblématique du groupe. Et en plus, c'est rose


La guitare de Joe, en bout de vie mais toujours aussi belle


Le saviez-vous ? La salle de répétition "Rehearsals Rehearsals" des Clash se trouvait à Camden, non-loin des Stables Market

Lors d'un concert, Paul Simonon, bassiste du groupe, a fracassé sa basse sur scène. Immortalisé par Pennie Smith, le cliché est devenu celui illustrant l'album "London Calling", un des albums les plus connus du monde. 



Paul Simonon frustré, ça donne une basse brisée


La mode punk at its finest


L'époque bénie des machines à écrire et des vinyls...

dimanche 17 août 2014

[Movie] About Time

Je fais partie de ces filles dont un des petits plaisirs coupables est de regarder des films à l'eau de rose en soupirant à la fin. Bien sûr que non, c'est pas ça la vie. Personne ne va te courir après dans un aéroport pour t'empêcher de partir (payer un billet qui ne va pas servir, passer la sécurité, trouver la porte d'embarquement... #LOL) ni venir chanter son amour sous tes fenêtres ni te prendre dans ses bras en te faisant tourner sous la pluie et en riant aux éclats (sauf un psychopathe) et puis de toute façon, comme le disait les Rita Mitsouko, "les histoires d'amour finissent mal" (en général)...

Non, ce n'est pas la vraie vie. Mais les films catastrophe, de zombies, de science-fiction et de vampires ne le sont pas non plus. Alors maintenant laissez-moi regarder "Bridget Jones" tranquille (pour la 50ème fois) !


"Je t'aime" - "Moi non plus"

En l’occurrence, je ne vais pas vous parler de Bridget aujourd'hui (même si c'est un de mes personnages préférés). Aujourd'hui, c'est séance "About Time". 

Je me souviens avoir vu la publicité partout dans le métro londonien et, allez savoir pourquoi, je ne suis pas allée le voir au cinéma. Shame on me. Mais en un sens, c'est pas plus mal parce que bon... Ouais, j'ai pleuré à la fin.

"About Time" parle de Tim qui, à 21 ans, apprend par son père qu'il a (tout comme les autres hommes de la famille) la capacité de voyager dans le passé. Mais il ne peut pas changer le cours de l'Histoire ("tuer Hitler ou baiser Hélène de Troie, ce n'est malheureusement pas possible") juste changer la sienne. Il va donc se servir de ce don pour trouver une copine. De la maison familiale des Cornouailles, il part s'installer à Londres pour son travail dans le droit. Il va y rencontrer Marie et là, COUP DE FOUDRE ! Seul problème, après un énième voyage temporel, il la recroise mais leur 1ère rencontre n'a jamais eu lieu et il doit tout recommencer pour la séduire. Même sans spoiler, je vous le dis, ils vont sortir ensemble, s'aimer vraiment et même se marier et faire des enfants. Mais ça a beau être une comédie romantique, ce serait trop simple si ça se terminait comme ça. Tim va apprendre que, malgré tous ses voyages pour aider famille et amis, il y a des choses qui ne peuvent changer et qu'il doit, comme le plus simple des mortels, passer par des moments difficiles et des chagrins.


C'est normal que j'ai les larmes aux yeux en regardant le trailer ?

C'est cette partie que j'ai aimé dans le film. Oui, c'est beau et romantique, c'est rigolo et c'est original avec les voyages dans le temps mais le plus important (pour moi), c'est ce petit rappel que c'est ça, la vraie vie. De l'amour, de la joie, des peines, des souffrances, des déceptions... Mais surtout qu'il faut apprécier chaque petit moment de la vie, chose que beaucoup oublie au passage. 

"About Time" vient de rentrer dans mon Top 10-des-films-que-je-regarde-au-moins-une-fois-par-an-parce-que-trop-bien.

Je vous le conseille ! Mais faîtes un investissement chez Kleenex avant, hein.


Un petit bonheur simple de l'existence

vendredi 15 août 2014

Travel] Quelques jours chez les mangeurs de tapas - Barcelone (part 2)

1 - La Rambla, c'est comme un catwalk

La Rambla, c'est cette grosse avenue bordée de boutiques et de restaurants qui mène jusqu'au front de mer. Au milieu de cette avenue, un graaand terre-plein où tout le monde se promène. Enfin, se promener... se montrer serait un mot plus juste. Ça m'a fait penser à la passeggiata italienne, ce moment de fin d'après-midi où tous les italiens sortent entre amis pour faire admirer leur beauté incommensurable (et leurs nouveaux habits et bijoux bling-bling). À Barcelone, c'est pareil, on vient afficher son bronzage, sa taille fine et ses cheveux longs so wavy sur l'avenue, tout en mangeant une glace à 4€ (oui oui). Par contre, constat alarmant : je sais qu'il fait très chaud mais le mini-short pour les hommes, c'est un grand NON.

2 - La Plaça Reial, c'est chez moi

Enfin, j'aimerais bien... Située dans le Barri Gotic, la Plaça Reial, c'est un peu ce que j'imaginais en pensant à l'Espagne : des bâtiments sculptés aux couleurs chaudes, des palmiers, des fontaines et des terrasses la bordant. Un jour, elle sera mienne, oh oui !


Welcome home

3 - Visiter, ça coûte un bras

Le château de Montjuic, le funiculaire, les musées, la Sagrada Familia..., les attractions ne manquent pas ici. Donc un bon conseil et pas des moindres, si vous voulez profiter de tout ça, venez blindé. 9€ la visite du château de Montjuic (sans compter les 10€ de funiculaire quasi indispensable pour y aller), 24€ pour la Sagrada Familia...  Je me suis habituée à la gratuité des musées et à l'accessibilité à la culture que permet la Grande-Bretagne alors quand je vois qu'il faut payer 7€ pour s'asseoir sur le fameux banc ondulant en céramique du Parc Guëll, ça m'émeut un peu.

3 - La Sagrada Familia, c'est incontournable

Quand j'ai voulu visiter la Sagrada Familia, la station de métro était fermée. J'ai donc du m'arrêter à la station d'avant et marcher une bonne vingtaine de minutes avant de m'extasier devant (merci au jeune anglais qui m'a couru après pour m'indiquer la bonne direction - je crois que je lui ai tapé dans l'oeil). Comme je le disais au-dessus, la visite est payante mais si on n'a pas le budget, on peut toujours l'admirer de l'extérieur. Et des choses à admirer, y'en a pas mal ! La Sagrada Familia, c'est un peu THE place to see, c'est incontournable, c'est grand, c'est beau, c'est fou. Cette oeuvre inachevée, on l'a doit à Gaudi qui l'a commencé en 1882 (merci Wiki). La fin des travaux des 18 tours (rien que ça) se terminera en 2026 ( et je reviendrai donc pour l'occase). 


Folie baroque

4 - Barcelone, c'est un style de vie

Un style de vie méditerranéen. On prend le temps de vivre, on aime manger, aborder des gens que l'on ne connaît pas (cf. le petit vieux qui m'a pointé du doigt en pleine rue en criant "Ballerina ! Ballerina !"), aller à la plage, se montrer, parler fort... Bref, c'est passionné, passionnant et à vivre au moins une fois dans sa vie.


À la méditerranéenne 

mercredi 13 août 2014

[Travel] Quelques jours chez les mangeurs de tapas - Barcelone (part 1)


Je viens de rentrer d'un petit périple au pays des toréadors, du chorizo et du flamenco. Plus exactement, j'ai passé 4 jours à Barcelone. Bonjour la Reine des Clichés. 

Ah ! Barcelone... Reine de la Catalogne, ce petit bout de terre où on refuse de parler espagnol, où le passé se mêle au futur, où la folie créatrice de Gaudi rencontre celle de Picasso et Dali, où les touristes paient 20€ une paella. Même si pour certains Barcelone est une ville de rêve où il fait bon vivre, ce n'est clairement pas l'endroit où je poserais mes valises pour un long séjour. Mais ça, ça n'engage que moi et mes goûts bizarres. Voyez plutôt, la plage et la mer ne me font ni chaud ni froid, les grosses chaleurs m'insupportent et je ne suis pas fan de churros. Alors pourquoi être venu, me demanderez-vous. Parce qu'étant native de Toulouse, Barcelone est à 50mn d'avion et Vueling proposant des billets à 80€ l'aller-retour, ça valait bien le déplacement. En exclusivité mondiale, voici ce que j'ai retenu de mon petit séjour chez les mangeurs de tapas...

1 - Le Barri Gotic, c'est beau :

J'étais logé sur La Rambla, une grosse artère du plein-centre de Barcelone et pour atteindre le Quartier Gothique, il me suffisait de traverser une rue. On se retrouve ensuite dans un dédale de ruelles où le soleil perce à peine (thanks god, avec plus de 30°C, toute zone ombragée est bénie). Même si les boutiques sont omniprésentes, on les oublie vite en voyant des murs colorés, sculptés, des fontaines, du linge pendu aux fenêtres, des portes du feu de dieu, des petits ponts et passages étroits et au loin la Cathédrale... Le but, c'est de "se perdre" pour découvrir de nouvelles choses à chaque passage. Typique. 


So vintage

2 - Le métro, c'est l'enfer :

Pas parce qu'il est cher, tortueux ou que les trains n'arrivent jamais à l'heure, non, non, c'est juste l'enfer au sens littéral du terme. Il y fait une chaleur épouvantable ! Et quand on vient de louper son train et qu'on doit attendre le prochain qui n'est pourtant que 3mn plus tard, on souffre. Pas de clim sur les quais et pas un pet de vent. Le seul moment où tu respires, c'est quand tu rentres dans ton wagon qui te fait l'impression d'une chambre froide. Pas cool pour les personnes âgées et moi donc.

3 - Le Parc Guëll, c'est très haut :

Quand on sort de la station de métro Vallcarca, on marche une petite dizaine de minutes et là, on arrive à ce qu'on pourrait appeler une sacrée-côte-sa-mère-je-vais-jamais-y-arriver. Maintenant, prenez votre courage à 2 jambes et grimpez. Heureusement, ce chemin de croix est ponctué d'escalators (oui, comme ça, en plein milieu de la rue). Ensuite, vous allez sillonner quelque peu dans le parc et monter toujours plus haut. Mais la vue récompensera vos nouvelles varices. De là-haut, superbe panorama sur la ville et la mer et les constructions de Gaudi qui devaient, à la base, devenir une cité-jardin. Terrasses, céramiques multicolores, voûtes, formes ondulées, cactus et plantes grasses... On se croirait dans un autre monde. 


Gaudi, ce génie

4 - Barcelone, c'est la ville aux palmiers

Allez savoir pourquoi, je ne pensais pas que je verrais autant de palmier dans une ville. D'ailleurs, je n'avais jamais vu autant de palmier de toute ma vie et je peux dire que là, je me suis rattrapée. C'est chouette, c'est beau et ça donne un côté encore plus exotique et estival. Je me demande comment ça rend l'hiver...


Sunset boulevard



mercredi 6 août 2014

[Serie/Movie] The Imbetweeners

Je ris d'un rien. Une chute, un bon mot et me voilà partie dans des éclats de rire qui vont durer une bonne partie de la journée (oui parce que même quand le fou rire se calme, je retrouve toujours le moyen d'y penser et de rire de plus belle). 

Quand j'étais une petite ado rebelle, ce qui me faisait rire, c'était "Jackass", "Viva la Bam", les pitreries des Blink-182 et toute autre joyeuseté américaine. Mais au fond, je n'ai pas changé *insert Julio Iglesias' voice here*. Enfin, pas trop... 

L'été dernier, je suis tombé sur la série "The Imbetweeners". J'ai ri pendant 18 épisodes.


Résumé en une image

"The Imbetweeners" ("Les Boloss" en français, quel joli mot), c'est l'histoire d'un jeune de 17 ans, Will, transféré dans un nouveau lycée après le divorce de ses parents. Will est intelligent, plein de sarcasme et plutôt drôle mais Will n'est définitivement pas cool. Et dans un lycée, quand t'es pas cool, tu deviens la tête de turc. Heureusement pour lui, il n'est pas le seul dans ce cas. Jay, Simon et Neil vont devenir ses amis et ils vivront ensemble les aventures ordinaires d'une bande de jeunes : saouleries, mensonges en cascade, chasse aux filles et gros râteaux... 

Ce qui m'a plus là-dedans, c'est cet humour tellement sarcastique et bien anglais. Et surtout voir ces personnages galérer et se dire que pour rien au monde on ne recommencerait le lycée (c'est tellement cool de vieillir).


Cet humour très fin des ados <3

J'ai ensuite vu le film de 2011. Comme prévu, les films tirés de série ne sont généralement pas à la hauteur de ces dernières. Will et sa bande de potes partent en voyage en Crète et, bien sûr, ce qu'ils attendent le plus (filles, grosses fiestas...), ne sera pas au rendez-vous. Néanmoins, quelques passages très drôles et puis ça fait toujours plaisir de voir mes losers favoris.



Parler aux filles s'avère plus compliqué que prévu...

Un deuxième film vient de sortir aujourd'hui. La bande part faire un tour en Australie ! J'vous laisse, j'ai une séance qui m'attend...

lundi 4 août 2014

[Escapade] Un week-end chez Robin des Bois - Nottingham (part 2)

Le lendemain, réveil au piano à 7h30. La télévision vient de s'allumer toute seule. Je crois que nous sommes définitivement maudites. Après un bon petit déjeuner anglais (bacooon, toaaast, sauciiiisse, ahhh), on part pour Wollaton Hall. Wollaton Hall, c'est un manoir élisabéthain du XVIème s. juste en périphérie de Nottingham, qui abrite un musée d'histoire naturelle et qui a été, accessoirement, la maison de Batman pour les films de Christopher Nolan. Ce qu'on avait oublié de nous préciser, c'est que le manoir tu dois te le gagner. Le parc est sacrément en pente, dîtes-moi... Mais ça vaut le coup. C'est beau, c'est grand et ça pourrait être à moi si j'étais une descendante des Tudor.


On a jamais assez de Tudor dans sa vie


Bienvenue chez moi, mettez-vous à l'aise

Retour en ville où on visite une église, le City Council, The Exchange (une mini galerie de boutiques de luxe) ou encore une des nombreuses universités...


Gris mais joli !

Il est temps de rentrer mais même après tant de galère, on sait qu'on a bien fait de venir. Nottingham, on y pense pas forcément et pourtant, c'est une ville à découvrir. Et la campagne anglaise, même rude, elle est belle et j'y reviendrai (avec des chaussures de marche et un sac de rando au cas où je me perdrais de nouveau le long d'une nationale).

[Escapade] Un week-end chez Robin des Bois - Nottingham (part 1)

30£ un aller-retour en bus, 6h de trajet, environ 30h à discuter sans relâche, un sandwich ciabatta cru, un tram pas fini, un hôtel à l'autre bout du monde, beaucoup de galère... C'est comme ça qu'on pourrait résumer mon week-end à Nottingham. Mais ce n'est pas (tout à fait) vrai...

Avec ma copine, mon amie, mon amour B., on a un jour décidé d'aller rendre visite à Robin des Bois, plus haut dans le centre de l'Angleterre, dans son fief du Nottinghamshire. C'était le mois d'avril, il faisait frais, il pleuvait mais on s'en foutait.

Après 3h de bus, nous débarquons à Nottingham. Première impression : "C'est TROP mignon". On a dû répéter ça une vingtaine de fois mais c'est vrai, Nottingham, c'est mignon. On a eu le temps d'admirer quelques petites rues et des bâtiments victoriens puisqu'on a fait 2 allers-retours à chercher une gare routière... Oui parce que nous, sitôt arrivées, sitôt reparties ! On veut aller voir la forêt de Robin, comprenez... 


Bon alors, c'est mignon ou pas ?

1h de bus à se promener dans la pampa anglaise et nous voilà dans la forêt de Sherwood, la seule, la vraie, l'unique ! Après une petite expo nous présentant le personnage de Robin Hood (fiction ou réalité ? Ahh, la question me hante !!) et comment on vivait au Moyen-Âge, on va faire un tour dans les bois. Le chemin balisé est plutôt court (1/2h de marche environ), les arbres sont morts (il y a eu une grosse tempête et avril, c'est pas le mois de la folie dans la nature) et comble de la chance, il se met à pleuvoir. Et parce  que ça ne suffisait pas, le bus nous passe sous le nez. On n'a pas envie d'attendre 2h de plus alors on se met en route pour un autre arrêt de bus qui ne devrait pas être si loin... 1h plus tard, après une bonne balade le long d'une nationale et 3 bus qui nous sont passés devant, on arrive enfin à regagner Nottingham. La campagne anglaise, ça vous brise un homme.


Chez Robin et Petit-Jean



Major Oak, chêne vieux de 1000 ans et ayant servi de repaire à Rob

Mais nous, on est forte alors on se promène encore un peu dans la ville avant de regagner nos pénates. On déambule dans des ruelles authentiques et on arrive jusqu'au château de Nottingham, ses grottes et même le plus vieux pub d'Angleterre, le Ye Old Trip to Jerusalem ! C'est "mignon" mais on est crevé maintenant, on veut notre lit. Pour rejoindre l'hôtel de Beeston, il faut prendre le tram. Sauf que la construction de cette ligne n'est pas terminée. Haha. Donc on marche beaucoup et on délire tout autant parce que là, ça fait un peu beaucoup pour une journée...


Nottingham, son château, son vieux pub, ses grottes...

samedi 2 août 2014

[London] Remonter le temps à la Pop Up Vintage Fair de l'Old Spitalfields Market

Londres a beau être une mégalopole moderne et futuriste, brassée par les touristes et les traders, remplie de grues et de nouveauté, elle conserve un charme vieillot et au détour d'une ruelle, on se croirait parfois revenu 200 ans en arrière.

C'est l'effet que ça me fait quand je me rends à l'Old Spitafields Market pour la Pop Up Vintage Fair.


Retour dans le passé

Déjà, l'Old Spitafields Market se trouve en plein cœur de l'East End, à deux pas du métro Liverpool St, et ses halles datent du règne de ma pote Victoria. Ouvert 7j/7, il propose des marchés différents chaque jour (antiquités, vêtements, nourriture...). Moi, celui qui m'intéresse le plus, il a lieu tous les 3èmes samedis du mois. 

La Pop Up Vintage Faire c'est, comme son nom l'indique (si on est anglophone), une foire au vintage. Des centaines d'exposants pour des styles allant du Victorien aux années 90, en passant par le rockabilly ou les hippies. Des fringues partout (owiii), des milliers de chaussures (owiii bis), des sacs, des accessoires... et même de quoi se sustenter ! Pour du neuf ou du vrai vintage, les prix sont variables mais souvent raisonnables. On y passe facilement un après-midi et on repart très rarement les mains vides ! 

Mais à défaut d'acheter quoi que ce soit, vous aurez au moins des souvenirs d'années que vous n'avez peut-être jamais connues...


Qui a dit que ça faisait peur ?



Prenez-vous ça dans les dents !