Vous ai-je déjà parlé de Keaton Henson ? Non ? Ignominie !
Passons outre que le monsieur soit anglais, ait 26 ans (comme moi) et que je sois complètement amoureuse de son prénom et de ses grands yeux tristes et de sa barbe. Keaton Henson, c'est ma révélation de l'année 2014.
J'ai des goûts disparates et je m'assume
Je l'ai découvert grâce à la série "In The Flesh" dont je vous ai parlé récemment. J'ai reconnu sa voix dans plusieurs épisodes, à des moments sombres et lourds et ses mots me restaient toujours en mémoire : "Believe me, this loneliness won't go away...".
Keaton Henson, je vous le dit direct, c'est pas un joyeux luron comme les Skinny Lister ou un engagé politique et rebelle comme les Clash. Il représente une autre forme de musique que j'aime, une musique sombre et lente, pleine de haut et de bas, de "coups de gueule" et de mélancolie, avec des paroles poétiques parlant de lune, d'étoiles, de rupture, de solitude et de mort, beaucoup.
Le tout est porté par une voix frêle qui, paraît-il, fait penser à Jeff Buckley et Elliott Smith (mais je ne peux pas dire, je n'ai jamais trop écouté et puis c'est pas bien de mettre des gens dans des cases d'abord), toujours prête à se briser avec ce trop plein d'émotion.
Il est à l'origine de 3 albums : "Dear", "Birthdays" et "Romantic Works". Mon préféré est "Birthdays". Il n'y a pas une seule chanson que je n'aime pas, je pourrais l'écouter en boucle toute une soirée en sirotant mon thé brûlant, les yeux perdus dans le vague. Oui, j'ai déjà testé. Et oui, j'ai approuvé.
"Sweetheart, What Have You Done To Us"
"Lying To You"
"You"
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