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lundi 2 mai 2016

[London] Réveiller son âme d'artiste à Eel Pie Island / Feeling like an artist at Eel Pie Island

Vous pensiez avoir tout vu à Londres ? La folie des gens et des choses ne vous font plus aucun effet ? Vous n'avez clairement jamais visité Eel Pie Island !

You think you've seen everything in London? Craziness of people and things don't shock you anymore? You've clearly never been to Eel Pie Island!


Eel Pie Island est une île située à Twickenham, pas très loin de Richmond. Elle est habitée à l'année par 120 personnes mais ne vous fiez pas à sa petite taille...

samedi 23 avril 2016

[London] Sauter d'arbre en arbre avec Go Ape / Jumping from tree to tree with Go Ape

A la base, je me suis dit ''C'est une bonne idée ! Quelque chose de nouveau ! J'avais toujours dit que je voulais le faire ! Chouette alors, allons-y ! En plus, il fait beau...''. Bref. J'ai testé l'accrobranche.

At the beginning, I told myself ''What a good idea! Something new! I always said I wanted to do it! Great then let's go! And we have a nice weather...''. Ok, I tried a tree top adventure. 


Pour ceux d'entre vous qui ne saurait pas ce que c'est, je vous explique brièvement : Tarzan des Temps Modernes. T'as un harnais, des mousquetons, tu grimpes aux arbres, tu sautes, etc...

lundi 11 avril 2016

[London] Voir les dinosaures du parc Crystal Palace / Seeing the dinosaurs of the Crystal Palace's Park

Un doux dimanche à explorer une partie de Londres que je ne connais pas... Joie. Surtout que j'ai découvert un parc avec des dinosaures, si c'est pas de l'aventure ça !

A sweet Sunday exploring a part of London that I don't know... Joy! And I found a park with dinosaurs, how adventurous!



dimanche 3 avril 2016

[London] Retomber en enfance au V&A Museum of Childhood / Being a child again at V&A Museum of Childhood

De l'extérieur, le V&A Museum of Childhood, situé à Bethnal Green dans l'East End londonien, ressemble un tout petit peu à son grand frère le V&A (article ici). Mais à l'intérieur, il ressemble plus à un hall de gare aménagé avec des gros cubes en verre un peu partout...

Je passe outre ma première drôle d'impression et m'en vais me balader parmi des centaines et des centaines de jouet de toutes époques et de toutes sortes. Ils sont bien rangés, bien expliqués et par catégorie : illusions d'optique, jouet à tirer, petit train, jeux de société, costumes... 

From the outside, the V&A Museum of Childhood in Bethnal Green looks a bit like its big brother, the V&A (article here). But the inside looks more like a concourse with big glass cubes everywhere... I don't mind and just go around hundreds and hundreds of toys, old and new. They're well ordered, explained and by category : optical illusions, push and pull toys, little trains, board games, costumes...

lundi 15 février 2016

[London] Se perdre au V&A Museum / Get lost in the V&A Museum

Le V&A et moi, c'est une grande histoire d'amour. Si grande que la première fois où j'y ai été, j'ai mis 5h avant d'en partir.

Oui mais aussi il faut le dire, le V&A Museum, c'est pas un petit musée lambda avec 3 statues et 10 tableaux qui se battent en duel. Ouvert en 1852 grâce au Prince Albert (le mari de Victoria), amoureux des arts, sciences et de tout ce qui était nouveau, les galeries s'étendent sur des kilomètres (si, si) et abritent près de 60 000 objets. Ouais, 60 000.

There's a big love between me and the V&A Museum. So big that the first time I went there, I spent 5 hours...
Yes but the V&A is not like your local museum with 3 statues and 10 paintings. Opened in 1852 thanks to the Prince Albert (Victoria's husband), science and art lover, the galeries are kilometers long and host around 60 000 items.



lundi 19 janvier 2015

[Pic] La photo du jour

Quand on se balade le long de la Tamise...
Une photo publiée par Cindy-Lee Mellor (@cindyleemellor) le

dimanche 11 janvier 2015

[History] La Grande Peste de Londres (pour les Nuls) // The Great London Plague (for dummies)

Et si, pour commencer l'année intelligemment, nous parlions un peu d'Histoire ? Sortez vos cahiers et écrivez en titre :

Let's start the year with some History :

"La Grande Peste de Londres" // ''The Great London Plague'' 


Ceci est un docteur de la Peste. Pour moi, c'est un film d'horreur ambulant // That was a doctor. For me more like a horror movie

Remontons en 1664. Londres est une ville et un port marchand important où de nombreux bateaux font escale. C'est d'un navire en provenance des Pays-Bas que l'on dit que la Peste est arrivée. Elle se propage d'abord timidement pendant l'automne-hiver mais seulement dans les bas-quartiers, chez les pauvres, là où on ne remarque pas forcément une mort bizarre d'une autre tant la mortalité est importante.

Let's go back to 1664. London's a huge city and commercial port. It's on a ship from the Netherlands that the plague arrives, spreading slowly in the slums during autumn/winter...But no ones really notices as death is already quite important in those parts of the capital. 

Pourtant, la peste bubonique, c'est pas joli à voir. Pustules remplies de pus, tachycardie, septicémie et autres trucs dégueux en "ie"...

However, bubonic plague symptoms are not nice to see. Pustules full of pus, tachycardia, septicemia... and other disgusting things finishing in ''ia''.

(Très) bizarrement le printemps et l'été 1665 sont chauds-bouillants... La Mort Noire prolifère et s'insinue partout (ou presque). Bien sûr, ce sont les populations démunies qui en font les frais car vivre aux côtés des rats et dans des rues pleines de caca n'aident pas... Les autorités londoniennes préfèrent alors les laisser dans leur crasse et leurs bubons en condamnant d'une croix rouge et de chaînes sur les portes toutes les maisons touchées par la maladie. Les seuls pouvant entrer sont les médecins et les "infirmières" qui, de toute façon, ne peuvent plus faire grand chose pour eux.

Very weirdly, Spring and Summer of 1665 are super hot. Plague is everywhere... or almost. Of course, poor people living among rats and poop are highly touched. London authorities decide then to leave them die, putting a red cross and chains on their doors. The only ones trying to help them are doctors and ''nurses'' even though it's already too late. 

Les plus riches et la famille royale sont comme les rats (encore), ils quittent le navire (ou plutôt Londres). Mais les routes deviennent vite saturées et pour sortir de la ville, il faut un certificat de bonne santé. Un laisser-passer qui va devenir plus recherché que l'or... 

Rich people and the royal family are obviously leaving the city. But roads get quickly crowded and they need a certificate acknowledging their good health. A certificate costing a lot...

Le pic de l'épidémie est atteint en septembre tant la chaleur est extrême. On recense alors 6 000 victimes par semaine... En 1666, Londres finit sur les genoux, ravagée. Elle a perdue 20% de sa population.

The peak of the epidemic is reached in September. 6 000 victims a week. London is on its knees. 20% of its populaton is gone. 

Ironiquement, c'est le Grand Incendie la même année qui va éradiquer définitivement la maladie...

Ironically, it's the Great Fire the same year that is going to stop the Black Death...


"Ring around the rosy" est une comptine très populaire au Royaume-Uni mais ne vous fiez pas à son air gai et enfantin. Lisez les paroles. // Read the lyrics of ''Ring around the rosy''...

jeudi 1 janvier 2015

[London] Pétiller des yeux avec le feu d'artifice du Nouvel An de Londres

Si hier à minuit vous avez loupé le fameux feu d'artifice de Londres parce que :

a) vous travailliez le lendemain (le 1er janvier. À 8h. Comme moi)

b) vous n'aviez pas de ticket pour y assister (à 10£ pour 10mn de spectacle, ça fait chéros)

c) vous étiez trop fatigué et/ou bourré pour grimper une colline et l'admirer de loin

d) vous étiez trop occupé avec votre propre feu d'artifice dans votre jardin avec vos amis (les anglais sont friands de pétard pour n'importe quelle occasion)

e) vous n'étiez tout simplement pas à Londres...

Voici une petite session de rattrapage :



Et bonne année 2015, lecteurs (et fans) adorés !

samedi 27 décembre 2014

[London] Flâner dans les Whitehall Gardens / Stroll in the Whitehall Gardens

Ce que j'aime à Londres, c'est que même en passant 10 fois au même endroit, on ne remarque pas tout. Et quand on prend le temps de flâner et de bifurquer à gauche et à droite au lieu d'aller tout droit, on tombe facilement sur des coins qui vont vite devenir incontournables.

Ça a été mon cas il y a quelques jours après avoir traversé le Hungerford Bridge à Embankment pour admirer Big Ben de loin et me prendre des bourrasques force 6 dans la gueule. Je suis descendue, toute étourdie, sans trop savoir où j'allais alors j'ai pris à gauche parce que pourquoi pas d'abord ?

Je suis alors tombée sur un petit jardin tout en longueur, juste en face de la Tamise et longeant un beau bâtiment tout blanc et tout orné : la Whitehall Court. 

One thing I like about London is that even if you go to the same place ten times, you don't notice everything. And if you take time to stroll, you'll easily find a new place to love. 
It was my case last time when I was crossing Hungerford Bridge in Embankment to admire Big Ben from afar. While getting down, I found myself in a small but long garden just in front of the river and along a beautiful white building : Whitehall Court.


Être au calme dans les Whitehall Gardens / Quietness and peacefulness

Cette partie de Whitehall Court est résidentielle (qui vit là, Seigneur, QUI VIT LA ?!) et abrite aussi le National Liberal Club, un club privé pour gentlemen et gentlewomen militants du Parti Libéral (un endroit où vous et moi n'entrerons jamais, quoi). Par contre, on peut toujours se balader dans le calme et joli jardin, s'arrêter sur un banc, regarder les écureuils, se poser des questions sur la vie et le temps qui passe ou juste lire un livre.

People live in this part of Whitehall Court (who the f***?) and the building hosts as well a private club for members of the Liberal Party (somewhere we'll never enter then). But you still can walk along that peaceful garden, stop on a bench, look at the squirrels, wonder about life or just read a book.


Donc y'a des gens qui vivent là pour de vrai... / So people live here. For real.


On a vu pire comme vue pour méditer / A nice view to meditate

vendredi 19 décembre 2014

[London] Fureter dans les intérieurs anglais au Geffrye Museum / Discover the inside of English houses at the Geffrye Museum

Loin de moi l'idée de vous raconter ma vie pleine de trou mais quand j'étais plus jeune, je voulais être décoratrice d'intérieur. Puis quand j'ai vu le nombre d'années d'étude et les matières abordées, je suis restée dans ma littérature. Le goût de la décoration m'est quand même resté et pour assouvir ma passion, je passe ma vie sur Pinterest et à IKEA (j'exagère si peu....).

Des fois aussi, je vais au Geffrye Museum.

When I was younger I wanted to be interior designer. But all the years of studies and subjects such as math just stopped me and I stayed with my literature. Still, I love decoration and my biggest joy in life is to wander on Pinterest or go to IKEA (not exaggerating...).

Or sometimes I go to the Geffrye Museum.


Et en plus le bâtiment date du 18ème s.. Ça t'en bouche un coin, hein ? / 18th Century building. Astonishing, isn't?

Le Geffrye Museum se situe à Shoreditch, dans l'East End londonien. Il contient 11 salles interactives et très bien expliquées qui recréent des intérieurs anglais de 1600 à nos jours. De pièce en pièce, on voyage à travers le temps et on constate avec étonnement (et parfois effroi) l'évolution des goûts et des couleurs.

It's situated in Shoreditch, London East End and hosts 11 rooms showing English interiors from 1600s to nowadays. It's surprising (and sometimes scary) to see the evolution on taste...


Perso, la tapisserie bleue, je suis pas sûre / Not sure about the blue wallpaper

Le must : pour les fêtes de fin d'année, le Geffrye Museum se pare de ses habits de lumière. Chaque intérieur est décoré comme il l'aurait été des siècles ou des décennies plus tôt ! Ça brille, ça sent Noel, c'est beau.

Go at the end of the year, it's even better. The museum is all decorated and feeling Christmassy.


Noêl vintage, ambiance Orgueil et Préjugé / Vintage Christmas, Pride and Prejudice style

mardi 9 décembre 2014

[Did you know?] Le Palais de Westminster tombe en ruine / Westminster Palace is falling apart

... et c'est franchement triste. And it's sad.


Grandeur et décadence / Rise and fall

Le Palais de Westminster a été construit il y a plusieurs centaines d'années, plus exactement au XIème siècle pour certains bâtiments. Il a vu passé en ses murs tous les rois d'Angleterre jusqu'à la fin du Moyen-Âge, des ministres, des religieux.... Et il abrite maintenant la Chambre des Communes et la Chambre des Lords, là où les députés se disputent pour faire adopter des lois qui ne satisferont jamais la majorité.

Westminster Palace has been built centuries ago, more precisely on the 11th Century for some parts. Everybody went there, English kings, ministers, religious... and it hosts now the House of Commons and the House of Lords. You know, the place where MPs argue to adopt mostly unpopular laws...

Après avoir failli péter au XVIIème s. avec Mr Guy Fawkes, le Palais s'est fait bombarder pendant la 2nde Guerre Mondiale puis a subi force feux et inondations. Et je ne vous parle même pas du système électrique hilarant.

Almost blown up in the 1700s with Mr Guy Fawkes, the Palace has been bombed during WWII then suffered from fires and floods. And let's not talk about the funny electrical equipment...

Bref, ça fait une bonne soixantaine d'années que rien n'a été entreprit sur les bâtiments qui s'effritent, au sens premier du terme.

Néanmoins, si les rénovations sont entreprises, cela coûtera 3 MILLIARDS DE POUNDS aux contribuables.

Well, it's been more than 60 years that nothing has been done on the buildings and it's falling apart... But if the renovations start, it's around 3 billions pounds that we'll have to pay. Art is expensive...

Ça coûte cher l'art...


vendredi 21 novembre 2014

[London] Monter les 311 marches du Monument

Si vous avez de bonnes jambes, un souffle de coureur de fond et que vous avez une passion secrète pour le montage d'escalier, je vous conseille vivement d'aller à Monument.



Monument, c'est une tour de 61m de hauteur située en plein cœur de la City. Elle a été érigée pour commémorer le Grand Incendie de Londres qui ravagea la ville en 1666.

On paye 4£ (ou 2.70£ si on est étudiant) et c'est parti pour la grimpette ! À l'intérieur de la tour-colonne romaine, un escalier en colimaçon étroit composé de 311 marches vous amène sur une plateforme d'où vous pourrez admirer Londres qui s'étale à vos pieds.


En effet

311 marches, dit comme ça, c'est pas la mort. En pratique par contre, on s'en rapproche grandement. Je n'ai pas voulu m'arrêter en cours de route parce que sinon je ne repartais pas. Donc j'ai grimpé. Au bout de 30 marches, j'avais mal aux genoux. Au bout de 60, j'ai commencé à m'accrocher à la rambarde. 100, les cuisses en feu. 200, je vais jamais y arriver. 300, je vais clamser dans un escalier. Et là, j'ai vu la lumière ! J'étais pas morte, juste arrivée sur la plateforme (les bronches en feu et avec une toux de tuberculeuse).


Les photos artistiques avec le grillage sont de mises

Mais cela en valait la peine. Déjà que je ne me lasse jamais de Londres mais la voir de haut, ça me fait toujours autant d'effet...

mardi 4 novembre 2014

[London] Traverser les âges en peinture à La Tate Britain

J'étais persuadée d'avoir fait tous les gros musées de Londres. V&A ? Check. Tate Modern ? Check. Natural History, Science, British ? Check. Attend, il m'en manque un là... Bah oui, la Tate Britain.

Je m'y suis enfin rendue dimanche. L'endroit, le bâtiment, l'entrée et même les WC ne me disaient rien. Non, non, vraiment, j'avais loupé la Tate Britain. Jette-moi la pierre, Pierre.


Where am I ?

Me fiant à mon instinct et mon sens de l'orientation digne d'un Sioux, j'ai démarré mon périple dans les peintures. Que vous me croyez ou non, j'ai tout vu et dans le bon sens. Parce que oui, même si c'est pas IKEA avec les flèches marquées au sol, il y a un sens dans ce musée. Le but, c'est de voir l'évolution de 500 ans de peinture britannique. Ce n'est qu'à la fin que j'ai remarqué qu'il y avait les décennies écrits à l'entrée de chaque salle... 

Après avoir passé les fameux portraits de grosses dames avec une fraise autour du cou, les peintures des canaux vénitiens et les natures mortes à la poire, je suis arrivée dans des salles qui m'ont fait tomber les dents. Tous ces tableaux célèbres que j'avais vu dans des bouquins étaient là, à 2cm de moi, prêts à être dévorés des yeux. "The Lady of Shalott", "Ophelia","Beata Beatrix", "Carnation Lily, Lily, Rose"... Ouais, j'étais un peu comme une enfant dans un magasin de jouet. Je voulais tout avoir pour moi mais apparemment, mes économies ne suffisent pas ("Ophelia" de Millais est estimé à plus de 30 millions de livres. HA HA HA haaaa...). Alors j'ai juste regardé. 


C'est beau, non ?

Après, j'ai été un peu moins impressionnée. L'art contemporain, ça ne me parle pas. Et quand je vois une toile noire ou une télé qui passe en boucle l'image d'un type habillé de sacs poubelles qui saute partout, là, je l'avoue, je me ferme comme une huître en répétant : "Sérieux ?".


Qui est-ce qui décide si c'est de l'art ?

Avant de repartir, je me suis aperçue qu'il me manquait une salle à visiter en bas. Quand je suis entrée, une foule incroyable amassée autour d'aquarelles. "Tiens, c'est joli", me dis-je. "Ils font une expo sur les aquarelles des montagnes suisses ?". Puis je vois le nom de l'artiste s'étaler en gros : TURNER. Ah oui, Turner, le grand peintre anglais ! L'expo temporaire "Late Turner" est donc gratuite ?! Je suis impressionnée par la bonté des anglais qui pensent que la culture doit être accessible à tous !

NB : Je viens de me rendre compte en allant sur le site du musée que l'expo sur Turner est payante (16.5£). Comment j'ai fait pour ne pas payer ? Je suis entrée par la sortie. Pour une fois que mon sens de l'orientation pourri me sert à quelque chose...


mardi 14 octobre 2014

[London] Se faire peur au London Dungeon

C'est bientôt Halloween, la meilleure fête de l'année après Noël et mon anniversaire ! Je ne sais plus si je vous ai dit mais j'adore me faire peur. Regarder un film d'horreur seule dans le noir ou monter sur des montagnes russes qui font du 70km/h, pour moi, c'est pas un cauchemar, c'est l'éclate totale !



Je pensais que le London Dungeon était un attrape-touriste. Situé à côté du London Eye sur South Bank, toujours du monde, des acteurs en costume à l'entrée... Pas pour moi. Mais j'ai lu quelques reviews sympas sur plusieurs sites et puis surtout, j'avais un super voucher Kellogg's 1 entrée achetée = 1 entrée offerte. Tant mieux parce qu'à 25£ le ticket, je n'y aurais certainement pas posé un pied autrement.

London Dungeon, qu'est-ce donc ? C'est un parcours très sombre d'1h30 qui te permet de découvrir le Londres du passé. Un passé plutôt... sordide. En effet, chaque "salle" est animée par un acteur qui fait découvrir une histoire horrifique (mais vraie) de la ville. Sweeney Todd, Jack l'Éventreur, Guy Fawkes, la Grande Peste... Tout est là pour vous donner des frissons. Les lumières vacillent, les odeurs putrides flottent dans l'air, les pavés luisent de faux sang, les rats courent partout, l'orage gronde et vous vous perdez dans un labyrinthe... Bref, on s'y croirait.


J'dis ça, j'dis rien mais Jack l'Eventreur rôde...

Cette attraction est plutôt destinée aux personnes qui comprennent bien l'anglais car les acteurs parlent beaucoup malgré plusieurs expériences qui sont, elles, plus physiques et sensorielles...

Je ne vous en dit pas plus. Si vous aimez avoir peur "pour de faux" et que l'ambiance d'Halloween vous a gagnée, allez donc vous perdre dans les donjons de Londres... 

mercredi 8 octobre 2014

[London] 20 signes que tu t'intègres parfaitement à Londres

1 - En traversant la route, tu regardes d'abord à droite puis à gauche (normalement), pas l'inverse. À moins que tu aies envie de mourir sur le champ ou de te faire klaxonner ou les 2.

2 - Tu connais les noms des lignes de métro et leur couleur sur le bout des doigts. Parce que le métro, c'est ton quotidien. Mais non, c'est pas triste.

3 - Et tu connais toutes les stations de ta ligne, par ordre alphabétique et en verlan ou pas.


4 - Tu as toujours un parapluie dans le sac. Et des lunettes de soleil. Parce que le temps change vite et que tu tiens à ton brushing et ta rétine.


5 - Tu n'as aucun mal avec la livre sterling. D'ailleurs, tu ne convertis plus en euro. Qu'est-ce que l'euro ?

6 - Tu te moques complètement des cheveux arc-en-ciel de la fille dans le métro et du costume d'elfe du type dans la rue.

7 - Tu trouves les touristes chiants. Et lents. Et bruyants. Et trop nombreux. Et tu n'étais définitivement pas comme eux quand tu es venu pour la première fois. Nooon. 


8 - Tu t'es habituée à entendre un parfait étranger t’appeler "Darling", "Sweetheart", "My Dear". Tellement plus mignon que "ma cocotte".

9 - Tu trouves tout à fait normal de voir tous les magasins ouverts le dimanche et tu te retrouves à faire des commentaires capitalistes à l'étranger ("Comment ça, le dimanche c'est fait pour se reposer ?").

10 - Trop froid ? Tu tuerais pour une tasse de thé. Trop chaud ? Bière, Cider ou Pimm's ? Les 3 ?

11 - Tu te mets toujours à DROITE dans les escalators. Parce que tu ne veux irriter personne. Tu t'anglicises.

12 - Tu attends avec impatience le métro ouvert 7/7j 24:24h. Septembre 2015, les gars ! Au lieu de rire des gens saouls dans le bus de nuit, on rira de ceux dans le métro !

13 - Tu trouves normal de voir des écureuils presque partout. Et des renards aussi. Par contre, les pigeons sont toujours aussi dégueulasses.

14 - Tu n'oublies plus qu'il faut "allumer" une prise électrique même si c'est bête. Si, si.

15 - Tu n'es que joie dans le rayon chocolat. Cadbury rocks !


16 - Tu ne trouves pas ton accent lamentable quand tu entends ceux des autres émigrés comme toi. 

17 - Les prix des billets d'avion, et parfois de train, t'affolent. Stockholm ? Istanbul ? Dublin ? Où je vais ? Où je vaiiis ?

18 - Tu as déjà sûrement trouvé un endroit, un quartier, un musée ou autre que tu aimes passionnément et où tu pourrais aller tous les jours sans te lasser. Primark ? Non, ça ne compte pas.

19 - Tu n'échangerais jamais la télé anglaise contre la française. Dr Who, Sherlock, Downton Abbey, In The Flesh,Whitechapel, Skins, Broadchurch, Misfits...Je continue ?


Et Mr Bean

20 - Repartir en France... Mais pourquoi ?

mardi 30 septembre 2014

[London] Revenir au XIXème s. au Foreign & Commonwealth Office

Dans ma folie de visiter le plus de truc possible durant les Open House, j'ai eu la joie, que dis-je, le privilège et l'honneur de pouvoir entrer dans le Foreign & Commonwealth Office. Le Bureau des Affaires Étrangères et du Commonwealth, pour les non-anglophones.

Situé tout près de Westminster et du 10, Downing Street, le Bureau n'en est pas un. Non, c'est bien mieux que ça. C'est un palace. Alors que les Royal Courts of Justice étaient austères et ne donnaient pas envie de s'y promener la nuit, le Foreign & Commonwealth Office est, lui, chaleureux et riche, trop bling bling, quoi. Je suis sûre que si j'y travaillais, j'irais tous les matins en sautillant gaiement.




Le Palais des Merveilles

Il a été construit en 1858 par George Gilbert Scott... Oui, je sais, ça ne vous parle pas. Mais si, enfin, c'est lui qui est à l'origine du Royal Albert Hall et du Midland Grand Hotel à St Pancras ! Voilà.

Mais au FCO, qu'est-ce qu'on y voit ? Ohhh, 2-3 petits trucs... une cour intérieur avec verrière, de longs couloirs richement ornés donnant sur des bureaux ou des salles de réception remplies de tableaux, lustres 70 carats et autres dorures, des statues tout partout, un escalier monumental digne d'un palais (ou du Titanic), des fresques, la torche des Jeux Olympiques 2012...




So bling bling

Il y a des chances que vous vous sentiez déplacé voire carrément bouseux dans un environnement si riche. Mais c'est pas grave, c'est bien de franchir les barrières sociales... le temps d'une visite.



Splendeur d'un temps passé

mardi 23 septembre 2014

[London] Se faire juger aux Royal Courts of Justice

Le week-end dernier et comme je vous l'avais annoncé précédemment, c'était les Open House à Londres. En 2 jours, j'ai pu visiter... 9 lieux. Oui. 

Une des visites qui m'a le plus marquée, c'est celle des Royal Courts of Justice. Située dans la Cité de Westminster, le grand bâtiment néogothique abrite la Cour d'Appel et la Haute Cour de justice pour l'Angleterre et le Pays de Galles. L'extérieur est grand, monumental même, majestueux et austère, très victorien quoi. D'ailleurs, c'est Vicky qui l'a inaugurée à la fin du XIXème s.


Il est venu le temps des Cathédraaaaleuh...

Quand on entre, on se croirait à Poudlard... ou dans une église. Mais ici, point de magie ni de religion, ou alors j'ai loupé quelque chose. Quand on pense que l'on pourrait se faire juger ici, ça fout les jetons. Moi, si j'étais criminelle, je fermerais ma gueule et je ferais profil bas de peur de me faire envoyer fissa dans le donjon (et on s'en fout s'il n'y en a pas vraiment).


Du monde dans le hall principal de Poudlard...

Les Royal Courts of Justice sont ouvertes toute l'année et pour tous mais il n'est pas dit que vous puissiez assister à toutes les audiences et donc voir l'intérieur de l'un des 19 tribunaux. Alors que pendant les Open House, si ! En plus, nous avons eu droit à un petit cours sur "comment porter une robe de juge". Je vous le dit, il ne doit pas faire bon être juge par mois de canicule. Entre les différents manteaux, capes, étoles et perruque, y'a de quoi suer 3L. Nous avons aussi pu visiter les cellules (ambiance "La Ligne Verte" garantie) et entrer dans un fourgon qui transfère les prisonniers...


Ambiance...

On ressort de là sur le droit chemin. Pas question de revenir pour son propre procès !

jeudi 18 septembre 2014

[London] Open House London 2014

À moins de vivre dans une grotte ou de ne pas être du genre curieux, vous savez déjà que ce week-end, le 20 et 21 septembre 2014, c'est les Open House à Londres.


Londres vous appelle

Open House, késsecéssa encore (comme dirait mon amie A.) ? Open House, c'est une organisation à but non-lucratif débutée en 1992 qui permet, une seule petite fois par an, de pouvoir visiter un lieu qui n'est jamais ouvert au public ou bien qui est payant. Il ne faut donc pas manquer son coup.

Cette année encore, plus de 800 lieux à travers Londres vont être ouverts au grand public : buildings, églises, cimetières, bibliothèques, gares, bureaux, théâtres... À vous de choisir ! Oui, je sais, trop de choix tue le choix... Voici donc une petite liste non-exhaustive de ce que vous pourriez aller voir :

- Le Gherkin (le cornichon en verre avec vue panoramique de fou. Testé et approuvé l'an dernier)
- Les thermes romains
- Une chasse au trésor à Blackfriars
- Le temple hindou à Neasden (Testé et approuvé !)
-... and many more !

 Personnellement cette année, j'ai prévu le Royal Albert Hall, le Brompton Cemetery et Hampton Court. Hé ! On copie pas ! Retrouvez la liste complète ICI.

Pour visiter certains lieux il fallait réserver longtemps à l'avance ou participer à un tirage au sort. C'est peine perdue maintenant mais vous saurez ça pour l'année prochaine ! Peut-être aurez-vous la chance de visiter le 10, Downing Street, par exemple (ou alors ça n'intéresse que moi de voir la maison du 1er ministre...).

Alors comme tout ça est gratuit et ouvert à tous, vous vous doutez bien qu'il va y avoir du monde. Armez-vous de courage et levez-vous de bonne heure, surtout pour les lieux les plus connus. La plupart des bâtiments n'ouvrent pas avant 10h mais 10h, c'est déjà trop tard pour commencer à faire la queue ! J'ai attendu 4h30 pour visiter le Gherkin l'an dernier, je ne me ferai pas avoir une seconde fois ! Alors oui, c'est le week-end, oui il fait bon rester sous la couette mais vous savez quoi ? On se reposera quand on sera mort.

dimanche 31 août 2014

[London] Comprendre les Guerres et se souvenir des Morts

Pour cela, on part aujourd'hui à l'Imperial War Museum puis à la Tour de Londres.


L'Imperial War Museum se trouve entre Waterloo et Lambeth North, pas hyper loin de South Bank et de son flot de touristes. Si vous aimez l'Histoire et plus particulièrement ses heures sombres, c'est là où vous devez vous rendre.

Ce musée retrace l'histoire du Royaume-Uni dans les conflits mondiaux mais aussi internes. Divisé en plusieurs sections, il comprend un étage sur la 1ère Guerre Mondiale (flambant neuf, célébrations des 100 ans du début du conflit oblige !), un sur la 2nde Guerre Mondiale mais aussi sur la vie d'une famille à cette époque, un autre sur les agents secrets, le MI5, MI6 tout ça (pas de trace de Richard Armitage, Matthew McFadyen ou Rupert Penry-Jones malheureusement), puis le conflit nord-irlandais ou encore la Guerre des Malouines. Des objets de la vie de tous les jours, des tanks, des missiles, des costumes, des médailles, des portraits, des avions, des voitures pulvérisées... De tout de partout, très bien expliqué et interactif avec des documents audio et vidéo. On en apprend jamais assez.


"L'ignorance, c'est le nerf de la guerre". Merci MC Solaar.

Quand on a fini de monter tous les étages, on arrive à l'apocalypse : la section sur l'Holocauste. À chaque fois que je viens, je ne peux pas m'empêcher d'y rester 1h à tout lire, tout regarder, tout écouter. Tout est expliqué, du début des persécutions jusqu'à la fin et la découverte des horreurs. Une maquette d'Auschwitz, des centaines de paires de chaussures laissées par les Juifs, des photos de quelques bourreaux... On en prend plein la gueule. 

Une fois qu'on a un peu mieux compris (mais pas digéré) le pourquoi des conflits, on part à la Tower of London (si vous êtes aussi courageux que moi, il vous faudra environ 45mn de marche depuis l'Imperial War Museum). Depuis début août, des coquelicots en céramique sont plantés chaque jour tout autour de la Tour. Un coquelicot est le symbole d'un soldat du Commonwealth tombé pendant la Grande Guerre. Quand on fait le tour et qu'on voit cette marée rouge, on comprend l'ampleur du désastre. 888 246 poppies. 888 246 vies perdues. La dernière fleur sera plantée le jour de l'Armistice, on se dépêche d'y aller !


Les 2 sont gratuits, vous auriez tort de laisser passer ça.

jeudi 21 août 2014

[Music] Faire son marché punk au "Black Market Clash"

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Joe Strummer. 


1952 - 2002

Joe Strummer, c'est ma source d'inspiration, mon mari spirituel, mon amour de jeunesse. Et accessoirement, c'était lui le guitariste et chanteur des Clash. Mais si, les Clash, le punk, "London Calling", "Should I Stay or Should I Go"...

Aujourd'hui, Joe aurait eu 62 ans et ça m'a donné l'idée de faire un article spécial sur une exposition temporaire sur les Clash que j'ai eu la chance de voir.

C'était l'année dernière, dans une toute petite rue du plein centre de Londres, quelque part non-loin d'Oxford Street, un pop-up store appelé le "Black Market Clash". Peu de place mais rempli d'objets merveilleux et intemporels, faisant partie de la légende Clash. 

Je suis une grande fan du groupe depuis plusieurs années et voir exposé des objets leur ayant appartenu, ça m'a rendu nostalgique d'une époque que je n'ai malheureusement jamais vécue.


Emblématique du groupe. Et en plus, c'est rose


La guitare de Joe, en bout de vie mais toujours aussi belle


Le saviez-vous ? La salle de répétition "Rehearsals Rehearsals" des Clash se trouvait à Camden, non-loin des Stables Market

Lors d'un concert, Paul Simonon, bassiste du groupe, a fracassé sa basse sur scène. Immortalisé par Pennie Smith, le cliché est devenu celui illustrant l'album "London Calling", un des albums les plus connus du monde. 



Paul Simonon frustré, ça donne une basse brisée


La mode punk at its finest


L'époque bénie des machines à écrire et des vinyls...