mardi 4 novembre 2014

[London] Traverser les âges en peinture à La Tate Britain

J'étais persuadée d'avoir fait tous les gros musées de Londres. V&A ? Check. Tate Modern ? Check. Natural History, Science, British ? Check. Attend, il m'en manque un là... Bah oui, la Tate Britain.

Je m'y suis enfin rendue dimanche. L'endroit, le bâtiment, l'entrée et même les WC ne me disaient rien. Non, non, vraiment, j'avais loupé la Tate Britain. Jette-moi la pierre, Pierre.


Where am I ?

Me fiant à mon instinct et mon sens de l'orientation digne d'un Sioux, j'ai démarré mon périple dans les peintures. Que vous me croyez ou non, j'ai tout vu et dans le bon sens. Parce que oui, même si c'est pas IKEA avec les flèches marquées au sol, il y a un sens dans ce musée. Le but, c'est de voir l'évolution de 500 ans de peinture britannique. Ce n'est qu'à la fin que j'ai remarqué qu'il y avait les décennies écrits à l'entrée de chaque salle... 

Après avoir passé les fameux portraits de grosses dames avec une fraise autour du cou, les peintures des canaux vénitiens et les natures mortes à la poire, je suis arrivée dans des salles qui m'ont fait tomber les dents. Tous ces tableaux célèbres que j'avais vu dans des bouquins étaient là, à 2cm de moi, prêts à être dévorés des yeux. "The Lady of Shalott", "Ophelia","Beata Beatrix", "Carnation Lily, Lily, Rose"... Ouais, j'étais un peu comme une enfant dans un magasin de jouet. Je voulais tout avoir pour moi mais apparemment, mes économies ne suffisent pas ("Ophelia" de Millais est estimé à plus de 30 millions de livres. HA HA HA haaaa...). Alors j'ai juste regardé. 


C'est beau, non ?

Après, j'ai été un peu moins impressionnée. L'art contemporain, ça ne me parle pas. Et quand je vois une toile noire ou une télé qui passe en boucle l'image d'un type habillé de sacs poubelles qui saute partout, là, je l'avoue, je me ferme comme une huître en répétant : "Sérieux ?".


Qui est-ce qui décide si c'est de l'art ?

Avant de repartir, je me suis aperçue qu'il me manquait une salle à visiter en bas. Quand je suis entrée, une foule incroyable amassée autour d'aquarelles. "Tiens, c'est joli", me dis-je. "Ils font une expo sur les aquarelles des montagnes suisses ?". Puis je vois le nom de l'artiste s'étaler en gros : TURNER. Ah oui, Turner, le grand peintre anglais ! L'expo temporaire "Late Turner" est donc gratuite ?! Je suis impressionnée par la bonté des anglais qui pensent que la culture doit être accessible à tous !

NB : Je viens de me rendre compte en allant sur le site du musée que l'expo sur Turner est payante (16.5£). Comment j'ai fait pour ne pas payer ? Je suis entrée par la sortie. Pour une fois que mon sens de l'orientation pourri me sert à quelque chose...


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