Pour cela, on part aujourd'hui à l'Imperial War Museum puis à la Tour de Londres.
L'Imperial War Museum se trouve entre Waterloo et Lambeth North, pas hyper loin de South Bank et de son flot de touristes. Si vous aimez l'Histoire et plus particulièrement ses heures sombres, c'est là où vous devez vous rendre.
Ce musée retrace l'histoire du Royaume-Uni dans les conflits mondiaux mais aussi internes. Divisé en plusieurs sections, il comprend un étage sur la 1ère Guerre Mondiale (flambant neuf, célébrations des 100 ans du début du conflit oblige !), un sur la 2nde Guerre Mondiale mais aussi sur la vie d'une famille à cette époque, un autre sur les agents secrets, le MI5, MI6 tout ça (pas de trace de Richard Armitage, Matthew McFadyen ou Rupert Penry-Jones malheureusement), puis le conflit nord-irlandais ou encore la Guerre des Malouines. Des objets de la vie de tous les jours, des tanks, des missiles, des costumes, des médailles, des portraits, des avions, des voitures pulvérisées... De tout de partout, très bien expliqué et interactif avec des documents audio et vidéo. On en apprend jamais assez.
"L'ignorance, c'est le nerf de la guerre". Merci MC Solaar.
Quand on a fini de monter tous les étages, on arrive à l'apocalypse : la section sur l'Holocauste. À chaque fois que je viens, je ne peux pas m'empêcher d'y rester 1h à tout lire, tout regarder, tout écouter. Tout est expliqué, du début des persécutions jusqu'à la fin et la découverte des horreurs. Une maquette d'Auschwitz, des centaines de paires de chaussures laissées par les Juifs, des photos de quelques bourreaux... On en prend plein la gueule.
Une fois qu'on a un peu mieux compris (mais pas digéré) le pourquoi des conflits, on part à la Tower of London (si vous êtes aussi courageux que moi, il vous faudra environ 45mn de marche depuis l'Imperial War Museum). Depuis début août, des coquelicots en céramique sont plantés chaque jour tout autour de la Tour. Un coquelicot est le symbole d'un soldat du Commonwealth tombé pendant la Grande Guerre. Quand on fait le tour et qu'on voit cette marée rouge, on comprend l'ampleur du désastre. 888 246 poppies. 888 246 vies perdues. La dernière fleur sera plantée le jour de l'Armistice, on se dépêche d'y aller !